Formation des agents de collecte sur la mission MBS de Breakthrough Action

En prélude à la réalisation de l’enquête sur les déterminants des comportements liés au paludisme, LEADD a organisé du 04 au 10 Novembre 2021 à l’hotel CODIAM une formation à l’endroit des agents qui seront chargés de la collecte des données.

Cette formation a été organisée en triplex via la plateforme Zoom sur trois différents sites que sont Cotonou, Bohicon et Parakou. Elle avait pour but d’exposer aux agents de collecte les objectifs de la mission, de parcourir avec eux les différents outils de la collecte et de leur donner les directives pour une collecte de qualité. L’equipe des formateurs était composée des consultants de LEADD et des représentants du commanditaire, Breakthrough Action. Il faut noter que cette formation a été organisée dans le respect des gestes barières

Appel à candidature du cabinet LEADERSHIP ET DEVELOPPEMENT

Dans le cadre d’une mission d’assistance technique, le Cabinet Leadership et développement (LEADD) recherche en urgence 02 Experts juristes.
Profil recherché :
o Etre titulaire d’un diplôme de l’enseignement supérieur de niveau BAC + 4 minimum en droit ou Magistrature ou dans une discipline pertinente et directement concerné par les sciences juridiques.
o Excellente maîtrise de la langue française.
o Maîtrise des outils informatiques les plus courants : traitement de texte, tableur, présentation, navigation internet, messagerie électronique.
o Grande aptitude au travail en équipe multiculturelle et multidisciplinaire, à la coordination) la mise en relation et à l’animation.
Expérience professionnelles générales exigées
o Minimum Cinq (05) ans d’expériences au pénal ou dans un cabinet d’avocat.
Forme de contrat : Contrat de prestation
Pièces à fournir : – 01 lettre de motivation

  • 01 Curriculum Vitae
    Date limite de dépôt des dossiers : Jeudi 02 décembre 2021 à 18 heures précises.
    Les dossiers seront reçus exclusivement par voie électronique à l’adresse suivante : recrutement@leadd-hq.com en mettant en copie tatiana.capochichi@leadd-hq.com et vcapochichi@gmail.com

Notes
1 – Seuls les dossiers envoyés aux bonnes adresses mail seront pris en compte
2 – Seuls les candidats présélectionnés seront recontactés pour complément de dossiers au plus tard le lundi 20 décembre 2021

Formation des agents de collecte sur la mission MSH

le cabinet LEADD a organisé du 18 au 23 Octobre 2021 à l’hotel CODIAM, une formation aux agents de collecte dans le cadre de la mission « Évaluation de la qualité de la prise en charge des cas de paludisme dans les formations sanitaires publiques et privées du Bénin » commanditée par Management Science of Health (MSH). La formation avait pour but d’expliquer aux agents composé de biologistes, d’agents de santé et d’enquêteurs, les objectifs de la mission, de parcourir les différents outils de collecte et de donner les directives .

Une sensibilisation a été faite sur le système de management de la qualité et sur la nécessité de respecter les exigences du clients. L’équipe des formateurs était composée de statisticien, médecin en santé publique, programmeur, représentants du Programme National de Lutte contre le Paludisme et représentants du commanditaire.

Cancer du sein, Parlons-en!!

Le cancer du sein est une tumeur maligne qui se développe au niveau de la glande mammaire. En 2020, on a recensé 2,3 millions de femmes atteintes du cancer du sein et 685 000 décès par cancer du sein dans le monde. Fin 2020, 7,8 millions de femmes en vie s’étaient vues diagnostiquer un cancer du sein au cours des cinq années passées, ce qui fait du cancer du sein le cancer le plus courant à l’échelle du globe. À l’échelle mondiale, les femmes perdent plus d’années de vie en raison du cancer du sein que de n’importe quel autre type de cancer. Le cancer du sein est présent dans tous les pays du monde et touche des femmes de tous âges à partir de la puberté.

Le cancer du sein n’est pas une maladie transmissible ou infectieuse contrairement à certains cancers qui ont pour origine une infection. Près de la moitié des cancers du sein naissent chez des femmes qui ne présentent pas de facteur de risque notable, si ce n’est leur sexe (féminin) et leur âge (plus de 40 ans). Certains facteurs accroissent le risque de cancer du sein, à savoir, notamment, un âge grandissant, l’obésité, l’abus d’alcool, des antécédents familiaux de cancer du sein, une exposition aux radiations, les antécédents gynécologiques (âge de la patiente au début de sa menstruation, à sa première grossesse, etc.), le tabagisme et un traitement hormonal post-ménopause. Le sexe féminin est le facteur de risque de cancer du sein le plus élevé. Environ 0,5 à 1 % des cancers du sein se développent chez des hommes. Le traitement du cancer du sein chez l’homme suit les mêmes principes que celui du cancer du sein chez la femme.

Le cancer du sein prend la plupart du temps la forme d’une masse ou d’un épaississement non douloureux dans le sein. En règle générale, il se manifeste par une masse ou un épaississement dans le sein; un changement de taille, de forme ou d’apparence du sein; des fossettes, des rougeurs, une peau d’orange ou d’autres changements cutanés; une modification de l’apparence du mamelon ou de la peau qui l’entoure (aréole),et/ou un écoulement anormal du mamelon. À un stade avancé, le cancer peut perforer la peau et provoquer des lésions ouvertes (ulcères) qui ne sont pas nécessairement douloureuses.

Pour réduire le risque de cancer du sein, on peut adopter certains comportements et prendre certaines mesures comme :

  • faire durer l’allaitement au sein ;
  • faire de l’exercice physique régulièrement ;
  • surveiller son poids ;
  • éviter d’abuser de l’alcool ;
  • éviter de s’exposer à la fumée de tabac ;
  • évider de suivre un traitement hormonal prolongé ;
  • et éviter de s’exposer de façon excessive aux rayonnements.

Malheureusement, même si on contrôlait tous les facteurs de risque qui peuvent l’être, on ne parviendrait à réduire le risque de cancer du sein que de 30 % tout au plus. Il est donc important que toute femme remarquant une grosseur anormale au niveau du sein consulte un professionnel de la santé dans un délai d’un à deux mois, même si cette grosseur ne provoque aucune douleur. Le fait de consulter un professionnel de la santé dès les premiers signes d’un possible symptôme contribue à renforcer l’efficacité du traitement.

Sources:

https://www.who.int/fr/news-room/fact-sheets/detail/breast-cancer

https://news.un.org/fr/story/2021

Vaccin contre le paludisme: Que faut-il savoir?

L’OMS a annoncé, mercredi 06 Octobre passé, le déploiement massif du premier vaccin antipaludique chez les enfants vivant en Afrique subsaharienne et dans des zones à risque, saluant un « fait historique ». Longtemps, la perspective d’un vaccin contre le paludisme semblait un Graal inaccessible. Au total, plus de 100 candidats-vaccins ont déjà été testés chez l’homme contre Plasmodium falciparum, le parasite responsable de la maladie. Sans résultats probants jusqu’ici.

Le vaccin qui a réussi à tirer son épingle du jeu est le Mosquirix, ou RTS,S, développé par le géant pharmaceutique britannique GlaxoSmithKline (GSK). Depuis 2019, le Mosquirix fait l’objet d’un programme pilote : plus de 2,3 millions de doses ont ainsi été administrées à des enfants au Ghana, au Kenya et au Malawi. Les résultats montrent qu’il « réduit le paludisme sous sa forme grave de 30 % », a déclaré Kate O’Brien, directrice du département Vaccination à l’OMS. Dans le détail, les essais cliniques de phase 3 ont démontré que le vaccin, lorsqu’il est administré en quatre doses, prévient 4 cas de paludisme sur 10, et 3 cas sur 10 de paludisme grave menaçant le pronostic vital. Cela en fait donc le premier vaccin, et le seul jusqu’à présent, ayant montré une efficacité pour réduire significativement le nombre des cas.

Ce vaccin ne sera néanmoins pas la clé pour éradiquer le paludisme du fait de son efficacité limitée, il s’agit d’un nouvel outil qui vient s’ajouter aux traitements préventifs et aux répulsifs déjà présents dans l’arsenal antipaludique. Un outil d’autant plus important à un moment où les craintes d’une résistance du parasite aux différents traitements augmentent.

En parallèle, d’autres vaccins suscitent l’espoir de la communauté scientifique. L’un d’eux, le R21/Matrix M, développé par l’Université d’Oxford, a ainsi montré des résultats très prometteurs en affichant, à l’issue de sa phase II, une efficacité de 77%. La troisième phase a débuté auprès de près de 5 000 enfants au Kenya, en Tanzanie, au Burkina Faso et au Mali. Les résultats sont attendus en 2023. 

Source:

https://www.france24.com/fr/afrique/

https://www.lemonde.fr/afrique/article/

Quelques informations sur les maladies cardio-vasculaires

Le 29 septembre de chaque année est célébrée la Journée mondiale du cœur, afin de nous sensibiliser aux maladies cardio-vasculaires et de nous rappeler de faire attention à cet organe vital qu’est notre cœur.

Les maladies cardio-vasculaires représentent l’une des premières causes de mortalité dans le monde avec 17,9 millions de morts chaque année, soit 31% de la mortalité mondiale. Parmi ces décès, on estime que 7,4 millions sont dus à une cardiopathie coronarienne et 6,7 millions à un AVC . Plus des trois quarts des décès liés aux maladies cardiovasculaires interviennent dans des pays à revenu faible ou intermédiaire.

Les maladies cardiovasculaires constituent un ensemble de troubles affectant le cœur et les vaisseaux sanguins, qui comprend:

  • les cardiopathies coronariennes (touchant les vaisseaux sanguins qui alimentent le muscle cardiaque)
  • les maladies cérébro-vasculaires (touchant les vaisseaux sanguins qui alimentent le cerveau)
  • les artériopathies périphériques (touchant les vaisseaux sanguins qui alimentent les bras et les jambes)
  • les cardiopathies rhumatismales, affectant le muscle et les valves cardiaques et résultant d’un rhumatisme articulaire aigu, causé par une bactérie streptocoque
  • les malformations cardiaques congénitales (malformations de la structure du cœur déjà présentes à la naissance)
  • les thromboses veineuses profondes et les embolies pulmonaires (obstruction des veines des jambes par un caillot sanguin, susceptible de se libérer et de migrer vers le cœur ou les poumons).

Les infarctus et les accidents vasculaires cérébraux sont généralement des événements aigus et sont principalement dus au blocage d’une artère empêchant le sang de parvenir au cœur ou au cerveau. Leur cause la plus courante est la constitution d’un dépôt gras sur les parois internes des vaisseaux sanguins alimentant ces organes. Les accidents vasculaires cérébraux peuvent aussi résulter du saignement d’un vaisseau sanguin cérébral ou de caillots.

Les principaux facteurs de risques des cardiopathies et des AVC, sont une mauvaise alimentation, un manque d’activité physique, le tabagisme et l’usage nocif de l’alcool. Les personnes les plus à risque d’être hospitalisé ou de mourir des suites d’une maladie ou d’un problème cardiaque sont les hommes de 45 ans ou plus et les femmes de 55 ans ou plus. Les femmes courent un plus grand risque si elles prennent des pilules contraceptives car ces médicaments augmentent le risque d’hypertension artérielle et de caillots sanguins, mais le risque est encore plus élevé si, en plus, elles fument et ont plus de 35 ans; ont déjà de l’hypertension artérielle ou sont ménopausées.

Pour réduire les risques de maladies du cœur et d’autres troubles cardiaques, il faut impérativement modifier son mode de vie. Ces modifications comprennent :

  • réduire le stress
  • maintenir un poids santé
  • faire de l’activité physique
  • limiter la consommation d’alcool
  • consommer des aliments nutritifs
  • cesser de fumer (ou ne pas commencer à fumer)

Il faut noter que les personnes atteintes d’une maladie du cœur ou d’un trouble vasculaire et celles ayant subi un AVC présentent un risque plus élevé de complications si elles contractent la COVID-19.

Sources:

https://www.canada.ca/fr/sante-publique/services/maladies/sante-coeur

https://www.who.int/fr/news-room/fact-sheets/detail

https://www.coeuretavc.ca/articles/coronavirus-maladies-du-coeur-et-avc

Revue de direction semestrielle au cabinet LEADD

Axé amélioration continue de ses performances, LEADD a sacrifié à l’exigence de la norme ISO 9001 version 2018 qui impose à tout organisme engagée dans la démarche qualité d’effectuer périodiquement, de façon planifiée une revue de direction.

Une revue de direction est une réunion planifiée qui se déroule au sein d’un organisme pour faire le point sur son système de management (SMQ). Comme son nom l’indique, elle représente un creuset qui permet à la direction et à toute l’équipe de LEADD d’effectuer une analyse factuelle du fonctionnement du SMQ afin de décider, au besoin, d’un plan d’action, de réaffirmer son engagement dans le système de management et libérer des moyens pour le prochain cycle

Lors de la séance qui a eu lieu le Jeudi 09 Septembre 2021, divers points ont été abordés dont notamment l’analyse des résultats issus des différentes enquêtes de satisfaction de nos partenaires et parties intéressées. Ces analyses ont donné lieu à des pistes d’amélioration dont LEADD se porte garant de la mise en œuvre sans plus tarder.

En résumé, les éléments de sorties suivant découlent de cette séance de travail qui a réuni tous les acteurs de LEADD :

  • les opportunités d’amélioration
  • les besoins en ressources
  • besoins de changement à apporter au SMQ

Pour conclure, le processus Direction à réaffirmer son engagement à mettre à disposition les moyens nécessaires pour assurer le fonctionnement adéquat du système ainsi que la mise à disposition des moyens nécessaires pour l’atteinte des objectifs qualité.

COVID 19: Un nouveau variant détecté

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) vient d’ajouter un autre variant de coronavirus à sa liste de surveillance. Il est appelé Mu et est désigné comme un variant d’intérêt (VOI), c’est-à-dire qu’il présente des différences génétiques par rapport aux autres variantes connues et qu’il est à l’origine d’infections dans plusieurs pays, ce qui pourrait constituer une menace particulière pour la santé publique.

Il est possible que les modifications génétiques de Mu la rendent plus transmissible, lui permettent de provoquer des maladies plus graves et la rendent plus apte à échapper aux réponses immunitaires déclenchées par les vaccins ou l’infection par des variantes antérieures. Ce qui rend le variant Mu particulièrement inquiétant, c’est qu’il présente ce que l’OMS appelle une « constellation de mutations indiquant des propriétés potentielles d’échappement au système immunitaire ». En d’autres termes, il a la particularité de pouvoir contourner la protection vaccinale existante.

Le variant Mu est apparu pour la première fois en Colombie en janvier 2021, où il a reçu la désignation B.1621. Il a depuis été détecté dans 40 pays, mais on pense actuellement qu’il n’est responsable que de 0,1 % des infections dans le monde.

Source:

https://www.bbc.com/afrique/monde

COVID 19: Point de la situation au Bénin et nouvelles mesures prises par le gouvernement

Le Bénin fait actuellement face à une recrudescence des cas de COVID-19 avec des pertes en vies humaines. A la date du 05 Septembre, 141 décès de la Covid-19 ont été enregistrés au Bénin pour un total de 19.106 cas confirmés. Afin d’empêcher une plus grande propagation du virus, les autorités ont décidé de l’entrée en vigueur de plusieurs mesures que sont:

  • port obligatoire de masques en tous lieux ;
  • lavage systématique des mains à l’eau et au savon ;
  • observance de la distance de sécurité sanitaire d’un (1) mètre au minimum entre personnes ;
  • fermeture des discothèques et structures assimilées ;
  • interdiction de rassemblements festifs dans les endroits publics,y compris les plages et des rassemblements de plus de 50 personnes ;
  • limitation du nombre de passagers à bord des taxis et embarcations à trois (3) au maximum ;
  • obligation du port de masques et du respect de la distance de sécurité sanitaire entre passagers à bord des transports en commun ;
  • obligation, pour les employeurs, sur les lieux de travail, de faire respecter le port systématique de masques, d’installer le dispositif de lavage des mains et de faire respecter la distance d’au moins un (1) mètre entre personnes ;
  • suspension des événements et manifestations à caractère culturel, festif, sportif et religieux. Les compétitions à caractère international peuvent toutefois se dérouler à huis clos et avec le pass sanitaire pour les sportifs et leur staff ;
  • prescription aux usagers des espaces marchands (boutiques, magasins, supermarchés, marchés ordinaires et autres) d’observer le port systématique de masques et la distance d’au moins un (1) mètre entre personnes ;
  • autorisation des cérémonies d’inhumation pour des rassemblements n’excédant pas cinquante (50) personnes, lesquelles doivent respecter la distance d’au moins un (1) mètre entre elles ;
  • recommandation de la vaccination à toute personne âgée de plus de 18 ans, notamment le personnel enseignant et administratif des établissements publics et privés avant la rentrée des classes, les étudiants, le personnel militaire et paramilitaire, les taxi-motos, toutes personnes entrant ou sortant du territoire national ;
  • suspension de la participation de tout agent de l’administration publique ou employé du secteur privé non vacciné contre la COVID-19, des rencontres (réunions, ateliers, forums, séminaires, etc.) sur le territoire national.

Sources

https://www.gouv.bj/coronavirus

https://sgg.gouv.bj/cm/2021-09-01/

Ce qu’il faut savoir sur le diabète

Le diabète est une maladie chronique qui survient lorsque le pancréas ne produit pas suffisamment d’insuline ou lorsque l’organisme n’est pas capable d’utiliser efficacement l’insuline qu’il produit. L’insuline est une hormone régulatrice de la glycémie. En 2014, 8,5 % des adultes de 18 ans et plus étaient atteints de diabète. En 2019, le diabète a été la cause directe de 1,5 million de décès. Il existe plusieurs types de diabète:

  • Le diabète de type 1 (autrefois appelé diabète insulino-dépendant ou juvénile) qui se caractérise par une production insuffisante d’insuline, laquelle doit être administrée quotidiennement. La cause du diabète de type 1 n’est pas connue, et en l’état des connaissances actuelles, il est impossible de le prévenir. Les symptômes sont les suivants : excrétion excessive d’urine (polyurie), sensation de soif (polydipsie), faim constante, perte de poids, altération de la vision et fatigue. Ces symptômes peuvent apparaître brutalement.
  • Le diabète de type 2 (autrefois appelé diabète non insulino-dépendant ou diabète de la maturité) résulte d’une mauvaise utilisation de l’insuline par l’organisme. Il représente la majorité des cas de diabète. Il résulte en grande partie d’une surcharge pondérale et d’un manque d’activité physique. Ses symptômes peuvent être similaires à ceux du diabète de type 1 mais sont souvent moins marqués. De ce fait, la maladie peut être diagnostiquée plusieurs années après son apparition, une fois les complications déjà présentes. Récemment encore, ce type de diabète n’était observé que chez l’adulte mais il survient désormais de plus en plus souvent aussi chez l’enfant.
  • Le diabète gestationnel qui se caractérise par la survenue, au cours de la grossesse, d’une hyperglycémie, c’est-à-dire d’une élévation de la concentration de glucose dans le sang au-dessus des valeurs normales, mais à des valeurs inférieures à celles conduisant à poser le diagnostic de diabète. Les femmes atteintes de diabète gestationnel ont un risque accru de complications pendant la grossesse et à l’accouchement. Leur risque ainsi que celui de leur enfant, d’avoir un diabète de type 2 à un stade ultérieur de leur vie augmente également. Il est très souvent diagnostiqué au cours du dépistage prénatal et non pas en raison de la survenue de symptômes.

Avec le temps, le diabète peut entraîner des lésions cardiaques, vasculaires, oculaires, rénales et nerveuses. Chez l’adulte, le diabète multiplie par deux ou par trois le risque d’infarctus du myocarde et d’accident vasculaire cérébral. Le diabète est à l’origine de 2,6 % des cas de cécité dans le monde et constitue l’une des principales causes d’insuffisance rénale.

On peut poser un diagnostic précoce en mesurant la glycémie, ce qui est relativement peu coûteux. Le traitement du diabète impose d’avoir un régime alimentaire sain et de pratiquer une activité physique ainsi que de réduire la glycémie et les autres facteurs de risque de lésion des vaisseaux sanguins. L’arrêt du tabac est également important pour éviter les complications. Il faut également faire le contrôle fréquent de la glycémie, en particulier chez les personnes atteintes de diabète de type 1 et le contrôle de la tension artérielle.

Quelques mesures simples modifiant le mode de vie permettent d’éviter ou de retarder la survenue du diabète de type 2. Pour prévenir ce diabète et ses complications, il faut :

  • parvenir à un poids normal et ne pas grossir ;
  • faire une activité physique – au moins 30 minutes par jour d’activité régulière d’intensité modérée. Une activité physique plus intense est nécessaire pour perdre du poids ;
  • avoir un régime alimentaire sain et éviter le sucre et les graisses saturées ; et
  • s’abstenir de fumer – fumer augmente le risque de diabète et de maladies cardiovasculaires.