Rapport sur le développement humain 2019: La situation du Bénin et de l’Afrique

« Les pays africains ont fait des progrès considérables en matière de développement humain, en particulier dans les domaines de l’enseignement primaire et de la santé. Mais ces avancées s’accompagnent d’une nouvelle génération d’inégalités qui, si rien n’est fait, risquent de compromettre les progrès à venir et d’entraver le rattrapage de ceux qui sont déjà en retard. » Telle est la conclusion du Rapport sur le développement humain 2019 du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), intitulé «Audelà des revenus, des moyennes et du temps présent : les inégalités de développement humain au XXIe siècle».

D’après l’indice de développement humain (IDH) qui accompagne le rapport, l’Afrique connaît l’une des améliorations les plus significatives en matière de développement humain. Entre 1990 et 2018, l’espérance de vie a augmenté de plus de 11 ans.

Pour la première fois cette année, un pays africain – les Seychelles – est passé dans le groupe des pays à développement humain très élevé se classant à la 62ieme place au niveau mondial. D’autres remontent également dans le classement. Quatre pays que sont l’Afrique du Sud, le Botswana, le Gabon et Maurice  font désormais partie du groupe des pays à développement humain élevé, et douze pays à savoir l’Angola, Cabo Verde, le Cameroun, le Congo, Eswatini, le Ghana, la Guinée équatoriale, le Kenya, la Namibie, São Tomé-et-Príncipe, la Zambie et le Zimbabwe  sont dans le groupe des pays à développement humain moyen.Le Botswana a également droit à la plus forte progression de la région dans le classement IDH entre 2013 et 2018 (5ieme place du classement africain et 94ieme place mondiale), remontant de 11 places. Le Niger de son côté reste le pays ayant l’IDH le plus faible au monde, tout juste devant le Tchad et la Centrafrique.

Au Bénin comme dans 30 autres pays africains, le développement humain est assez faible selon l’étude du PNUD. Le pays a occupé comme l’année précédente le 163ème rang mondial, au niveau continental, la 30ème place. Mais avec une valeur de l’IDH de 0,52 point, le Bénin demeure le porte flambeau des pays de l’Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA). Précisons que l’IDH mesure le niveau moyen atteint dans trois dimensions fondamentales du développement humain : vie longue et en bonne santé, connaissances et niveau de vie décent. Le Bénin fait partie par ailleurs des pays où le niveau d’égalité hommes-femmes dans l’IDH est très élevé (écart absolu inférieur à 2,5 %). Cependant, l’Indice d’inégalité de genre est de 0,613%. Le PNUD a aussi basé son analyse sur le pourcentage de la population dont la pauvreté est multidimensionnelle, ajusté à l’intensité des privations. Il s’agit de l’Indice de pauvreté multidimensionnelle qui est de 0,368% avec un taux de 66,8% et une intensité des privations (score moyen des privations subies par les personnes vivant dans une pauvreté multidimensionnelle) qui se chiffre à 55%.

Accessibilité à l’eau potable dans le monde et en Afrique : Quelques chiffres

Selon le  Rapport mondial des Nations Unies sur la mise en valeur des ressources en eau publié par l’OMS en Mars 2019, plus de deux milliards de personnes dans le monde n’ont toujours pas accès à l’eau potable et à l’assainissement.

Avoir accès à l’eau potable et à l’assainissement est un droit de l’homme et un des Objectifs de développement durable (ODD). Malgré d’importants progrès enregistrés ces 15 dernières années, cet objectif reste hors d’atteinte pour une bonne partie de la population mondiale. En 2015, trois personnes sur dix (2,1 milliards) n’avaient pas accès à des services d’eau potable gérés en toute sécurité et 4,5 milliards de personnes, soit six personnes sur dix, étaient privées d’installations sanitaires gérées de manière sûre.

A l’échelle de la planète, c’est en Afrique que se trouvent la moitié des personnes qui boivent une eau provenant de sources non protégées.

En Afrique subsaharienne, seulement 24% de la population a accès à une source sûre d’eau potable et les installations sanitaires de base – non partagées avec d’autres foyers – sont réservées à 28% de la population.

Les inégalités d’accès en Afrique se traduisent également en inégalité des sexes. Ce sont essentiellement les femmes et les filles qui supportent l’essentiel de la charge liée à la collecte de l’eau, à laquelle elles consacrent plus de 30 minutes par jour au détriment de leur éducation.

Au sein même des pays, d’importantes différences existent, entre les riches et les pauvres notamment. En ville, les populations défavorisées vivant dans des habitations précaires qui ne sont pas reliées à l’eau courante paient souvent l’eau plus cher (10 à 20 fois plus que leurs voisins des quartiers riches) pour un service égal ou de moindre qualité assuré par des vendeurs d’eau ou des camions citernes.

Le rapport constate également  une hausse significative des conflits liés à l’eau. Entre 2000 et 2009, on en recensait 94. Entre 2010 et 2018, ce chiffre s’élevait à 263.

La mortalité maternelle: quelques informations utiles

La mortalité maternelle est très élevée, environ 830 femmes meurent chaque jour dans le monde du fait de complications liées à la grossesse ou à l’accouchement. En 2015, 303 000 femmes sont décédées pendant ou après la grossesse ou l’accouchement.

Le niveau élevé de décès maternels dans certaines régions du monde reflète les inégalités dans l’accès aux services de santé et met en lumière l’écart entre les riches et les pauvres. La quasi-totalité des décès maternels (99%) se produisent dans des pays en développement, dont plus de la moitié en Afrique subsaharienne et près d’un tiers en Asie du Sud. Plus de la moitié des décès maternels se produisent dans des régions instables et plongées dans des crises humanitaires.

Le ratio de mortalité maternelle dans les pays en développement est, en 2015, de 239 pour 100 000 naissances, contre 12 pour 100 000 dans les pays développés. On note d’importantes disparités entre les pays, à l’intérieur d’un même pays, entre les populations à faible revenu et à revenu élevé et entre les populations rurales et urbaines.

Le risque de mortalité maternelle est plus élevé chez les adolescentes de moins de 15 ans. Les complications au cours de la grossesse ou de l’accouchement sont l’une des principales causes de décès chez les adolescentes dans la plupart des pays en développement.

Dans les pays en développement, en moyenne, les femmes ont beaucoup plus de grossesses que dans les pays développés; le risque de mourir du fait d’une grossesse au cours de leur vie est pour elles bien supérieur.

Le risque de décès maternel sur la durée de la vie – c’est à dire la probabilité qu’une jeune femme décédera un jour d’une cause liée à la grossesse ou à l’accouchement – est de 1 sur 4900 dans les pays développés, contre 1 sur 180 dans les pays en développement. Dans les pays connus pour leur fragilité, ce risque est de 1 pour 54, conséquence de l’effondrement des systèmes de santé.

Les femmes décèdent par suite de complications survenues pendant ou après la grossesse ou l’accouchement. La plupart de ces complications apparaissent au cours de la grossesse et pourraient être évitées ou traitées. D’autres, qui existaient auparavant, s’aggravent à ce moment-là surtout si elles ne sont pas prises en compte dans le cadre des soins. Les principales complications, qui représentent 75% de l’ensemble des décès maternels, sont les suivantes:

  • hémorragie sévère (pour l’essentiel après l’accouchement);
  • infections (habituellement après l’accouchement);
  • hypertension durant la grossesse (prééclampsie et éclampsie);
  • complications dues à l’accouchement;
  • avortement pratiqué dans de mauvaises conditions de sécurité.

Les autres causes de complications sont associées à des maladies comme le paludisme, et le VIH durant la grossesse.

Rapport mondial 2019 sur la vision

Selon le rapport mondial sur la vision publié par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), au moins 2,2 milliards de personnes sont atteintes de déficience visuelle ou de cécité, parmi ces cas plus d’un milliard auraient pu être évités ou ne sont toujours pas traités.

Le rapport indique que la charge des affections oculaires et des déficiences visuelles n’est pas répartie de manière égale : les plus touchés sont généralement les personnes vivant en milieu rural, les personnes à faible revenu, les femmes, les personnes âgées, les personnes handicapées, les minorités ethniques et les populations autochtones.

D’après les estimations, dans les régions à revenu faible ou intermédiaire, les besoins non satisfaits de correction pour la vision de loin seraient quatre fois plus élevés que dans les régions à revenu élevé.

Dans les régions à revenu faible ou intermédiaire situées dans l’ouest et l’est de l’Afrique subsaharienne et en Asie du Sud, le taux de cécité est huit fois supérieur à celui des pays à revenu élevé. L’incidence de la cataracte et du trichiasis trachomateux est plus élevée chez les femmes, en particulier dans les pays à revenu faible ou intermédiaire.

Toujours selon le rapport, les affections ophtalmologiques qui peuvent entraîner une déficience visuelle et la cécité, comme la cataracte, le trachome ou les défauts de réfraction, sont au cœur des stratégies nationales de prévention et d’autres stratégies relatives aux soins oculaires. Il ne faut toutefois pas sous-estimer l’importance des affections ophtalmologiques qui ne perturbent généralement pas la vision, comme la sécheresse oculaire et la conjonctivite, car elles représentent l’un des principaux motifs de consultation dans tous les pays.

La croissance démographique et le vieillissement de la population vont fortement accroître le risque de voir davantage de personnes développer des troubles oculaires ou une déficience visuelle, étant donné que la prévalence augmente avec l’âge.

 

Rapport sur l’Indice mondial de Pauvreté Multidimensionnelle 2019

L’indice mondial de pauvreté multidimensionnelle (IPM) 2019 du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) montre, après une étude réalisée sur 101 pays du monde, que 1,3 milliard de personnes sont « multidimensionnellement pauvres »  et les enfants représentent plus de la moitié d’entre elles.

Le rapport explique que pauvreté multidimensionnelle ne se mesure pas uniquement en fonction du revenu, mais à travers un ensemble d’indicateurs prenant en compte une mauvaise santé, de mauvaises conditions de travail ou la menace de violences. Chaque membre d’un ménage donné est classé comme étant pauvre ou non pauvre en fonction du nombre de privations subies par son ménage. Ces données sont ensuite agrégées dans la mesure nationale de la pauvreté.

Selon le rapport du PNUD, l’Afrique subsaharienne et l’Asie du Sud abritent la plus grande proportion de pauvres soit environ 84,5%.

Dans ces régions, le niveau d’inégalité est qualifié de « massif »: en Afrique subsaharienne, il varie de 6,3% en Afrique du Sud à 91,9% au Soudan du Sud. La disparité en Asie du Sud va de 0,8% aux Maldives à 55,9% en Afghanistan.

De nombreux pays étudiés dans le rapport font apparaître des niveaux d’inégalité internes « étendus ». En Ouganda, par exemple, l’incidence de la pauvreté multidimensionnelle dans les différentes provinces varie de 6% à Kampala, la capitale du pays à 96,3% à Karamoja.

Aussi, le rapport indique-t-il que plus de la moitié des 1,3 milliard de personnes identifiées comme pauvres, soit environ 663 millions, sont des enfants de moins de 18 ans et environ un tiers (environ 428 millions) ont moins de 10 ans.

La grande majorité de ces enfants, environ 85%, vit en Asie du Sud et en Afrique subsaharienne, répartis à peu près également entre les deux régions. La situation est particulièrement alarmante au Burkina Faso, en Éthiopie, au Niger, au Soudan du Sud et au Tchad où 90% ou plus des enfants de moins de 10 ans sont considérés comme pauvres de manière multidimensionnelle.

Rapport sur l’état de la sécurité alimentaire et de la nutrition dans le monde

L’Organisation des nations unies (ONU) a rendu public son rapport annuel sur la situation de la faim dans le monde. Selon ce rapport, les données les plus récentes confirment une progression de la faim dans le monde, alors que celle-ci avait longtemps reculée, et l’on assiste donc à une inversion de la tendance.

Le rapport indique que  la faim est en hausse depuis ces trois dernières années, marquant de ce fait une régression vers les niveaux enregistrés il y a près de dix ans. Ce sont quelques 821 millions de personnes qui souffrent à présent de la faim et plus de 150 millions d’enfants accusent des retards de croissance, menaçant ainsi l’objectif Faim Zéro. La situation s’aggrave en Afrique où ce sont 241,3 millions de personnes qui sont sous-alimentées, dont 56,1 millions en Afrique de l’Ouest. Par contre, la tendance vers la baisse du taux de sous-alimentation qui caractérisait le continent asiatique semble fortement ralentir.

Une des raisons de cette détérioration est la variabilité du climat et les extrêmes climatiques. « La variabilité climatique affectant le régime des pluies et les saisons agricoles et les événements climatiques extrêmes tels que les sécheresses et les inondations font partie des facteurs clés expliquant la hausse de la faim, sans oublier les conflits et les crises économiques » indique le rapport.

Selon le rapport, de faibles progrès ont été réalisés en matière de lutte contre les retards de croissance chez l’enfant, avec près de 151 millions d’enfants âgés de moins de cinq ans trop petits pour leur âge, en raison de la malnutrition en 2018. Ils étaient 165 millions en 2012.D’un point de vue mondial, l’Afrique et l’Asie représentent respectivement 39 et 55 pour cent du total des enfants accusant un retard de croissance. La prévalence d’émaciation chez l’enfant demeure extrêmement élevée en Asie où presqu’un enfant sur dix âgé de moins de cinq ans pèse peu pour sa taille. Ils sont un sur cent en Amérique latine et dans les Caraïbes.

Une autre facette de la faim est l’obésité qui touche 672 millions de personnes. En effet, l’obésité chez les adultes s’aggrave et plus d’un adulte sur huit dans le monde est obèse. Le problème est particulièrement grave en Amérique du Nord mais, d’après le rapport, l’Afrique et l’Asie connaissent également une tendance vers la hausse.

La sous-alimentation et l’obésité coexistent dans de nombreux pays et peuvent même être vus côte à côte dans le même foyer. Un accès limité à une nourriture saine en raison des coûts élevés, le stress de l’insécurité alimentaire et les adaptations physiologiques au manque de nourriture permettent d’expliquer pourquoi les familles confrontées à l’insécurité alimentaire sont probablement encore plus vulnérables face aux risques de surpoids et d’obésité.

Les auteurs du rapport appellent à mettre en œuvre et à intensifier les interventions visant à garantir l’accès à des aliments nutritifs et à briser le cercle intergénérationnel de la malnutrition. Les politiques doivent particulièrement prêter attention aux groupes les plus vulnérables face aux conséquences désastreuses d’un accès limité à l’alimentation: les nourrissons, les enfants âgés de moins de cinq ans, les enfants scolarisables, les adolescentes et les femmes.

 

Source: Centre des médias/OMS

 

Statistiques sur l’éducation des enfants et jeunes en Afrique et dans le monde

Les nouvelles statistiques du nombre d’enfants non scolarisés dans le monde révèlent que, malgré les efforts menés pendant des décennies pour scolariser tous les enfants, les progrès sont au point mort. Selon les données de l’Institut de Statistique de l’UNESCO (ISU), environ 263 millions d’enfants, d’adolescents et de jeunes dans le monde (un sur cinq) ne sont pas scolarisés – un chiffre qui n’a guère évolué ces cinq dernières années.

D’après le rapport, le taux de progrès, ou l’absence de progrès, varie selon les groupes d’âge. Dans le cycle primaire, le taux d’enfants non scolarisés n’a pas évolué au cours de la décennie écoulée : 9% des enfants en âge de fréquenter le primaire (âgés d’environ 6 à 11 ans), ou 63 millions, ne sont pas scolarisés. De plus, 61 millions d’adolescents en âge de fréquenter le premier cycle du secondaire (âgés d’environ 12 à 14 ans) et 139 millions de jeunes en âge de fréquenter le second cycle du secondaire – soit un sur trois – ne sont pas inscrits à l’école.

Les statistiques de l’ISU confirment qu’en Afrique subsaharienne, plus d’un cinquième des enfants âgés d’environ 6 à 11 ans n’est pas scolarisé,un tiers des enfants âgés d’environ 12 à 14 ans. Selon les données, près de 60 % des jeunes âgés d’environ 15 à 17 ans ne sont pas scolarisés. Dans la région, 9 millions de filles âgées d’environ 6 à 11 ans n’iront jamais à l’école contre 6 millions de garçons, selon les données de l’ISU. Leur désavantage commence tôt : 23 % des filles ne sont pas scolarisées au primaire contre 19 % des garçons. À l’adolescence, le taux d’exclusion des filles s’élève à 36 % contre 32 % pour les garçons.

Les nouvelles données mettent également en évidence le gouffre qui existe entre les taux d’enfants non scolarisés des pays les plus pauvres du monde et ceux des pays les plus riches : les taux d’enfants non scolarisés du second cycle du secondaire s’élèvent à 59 % dans les pays à revenu faible du monde contre à peine 6 % dans les pays à revenu élevé.

 

Source: Base de données ISU de l’UNESCO

Rapport sur l’accès à la planification familiale en Afrique et dans le monde

La planification familiale permet aux populations d’atteindre le nombre souhaité d’enfants et de déterminer quel sera l’espacement des naissances. Elle consiste à utiliser des méthodes contraceptives et à traiter l’infécondité.

L’utilisation des contraceptifs a augmenté dans de nombreuses régions du monde, en particulier en Asie et en Amérique latine, mais reste faible en Afrique subsaharienne. Au niveau mondial, l’utilisation des contraceptifs a augmenté, passant de 54% en 1990 à 57,4% en 2014. Au niveau régional, la proportion de femmes mariées âgées de 15 à 49 ans indiquant utiliser une méthode contraceptive moderne a très faiblement augmenté entre 2008 et 2014. En Afrique, elle est passée de 23,6% à 27,6%, en Asie, elle a légèrement progressé passant de 60,9 à 61%, de même qu’en Amérique latine et dans les Caraïbes, passant de 66,7% à 67%.

On estime à 214 millions dans les pays en développement le nombre de femmes qui souhaiteraient éviter ou espacer les grossesses (soit 84% de toutes les grossesses non désirées) mais qui n’utilisent aucune méthode de contraception, notamment pour les raisons suivantes:

  • choix limité des méthodes;
  • accès limité à la contraception, en particulier chez les jeunes, les groupes de population les plus pauvres ou les couples non mariés;
  • crainte ou expérience d’effets secondaires;
  • opposition culturelle ou religieuse;
  • médiocre qualité des services disponibles;
  • a priori des utilisateurs et des professionnels;
  • obstacles fondés sur le sexe.

Les besoins de contraception non satisfaits demeurent trop élevés. Cette situation s’explique par l’augmentation de la population et par le manque de services de planification familiale. En Afrique, 23,5% des femmes en âge de procréer ont un besoin non satisfait de moyens de contraception modernes.Le niveau de besoins non satisfaits est le plus élevé (21%) en Afrique subsaharienne et de 25% ou plus en Afrique Centrale et Occidentale.  En Asie, et en Amérique latine et dans les Caraïbes – des régions où la prévalence de la contraception est relativement élevée –, les niveaux des besoins insatisfaits sont de 10,9% et 10,4% respectivement.

Source: OMS

Appel à candidature pour le recrutement d’agents de collecte dans le cadre d’une mission

Le cabinet LEADERSHIP ET DÉVELOPPEMENT recherche dans le cadre d’une mission :
– 74 agents de collecte.
– 9 back-chekeurs
– 18 superviseurs

Profils recherchés :
 Pour les agents de collecte et back-checkeurs
– Avoir un niveau minimum de BAC + 3 en sociologie, démographie, statistique, géographie ou tout autre domaine connexe;
– Avoir pratiqué au moins trois (03) enquêtes ménages au cours des deux (02) dernières années
– L’expérience de la collecte de données mobiles (à l’aide des tablettes) est un atout
 Pour les superviseurs
– Avoir un niveau minimum de BAC + 4 en sociologie, démographie, statistique, géographie ou tout autre domaine connexe ;
– Avoir pratiqué au moins trois (03) enquêtes ménages au cours des deux (02) dernières années dont au moins une en tant que superviseur
– Justifier d’au moins une expérience de collecte de données mobiles (à l’aide des tablettes)
L’enquête se déroulant sur toute l’étendue du territoire, chaque candidat doit préciser le département pour lequel il postule et justifier de la connaissance d’au moins deux des langues principales de ce département.
Forme de contrat : Contrat de prestation
Pièces à fournir :
– 01 Curriculum Vitae
– 01 Copie du dernier diplôme
– Les trois (03) dernières attestations de travail selon les profils
Date limite de dépôt des dossiers : Jeudi 22 août à 18 heures.
Les dossiers seront reçus exclusivement par voie électronique à l’adresse suivante : recrutement@leadd-hq.com
NB : 1 – Les CV ne doivent retracer que les expériences pertinentes en rapport avec les profils cités ci-dessus
2 – Bien vouloir préciser les durées quantifiables (Nombre d’années, de mois et jour pour chaque missions)
3- Le Cabinet ne contactera que les candidats dont les dossiers seraient retenus, et ce au plus tard le 23 septembre 2019.

Rapport 2018 sur la surveillance des décès maternels et riposte au Bénin

Les spécialistes des questions de santé maternelle venus de tous les départements du Bénin se sont réunis le 27 Juin dernier pour valider le rapport 2018 de la surveillance des décès maternels et riposte, un rapport qui vise la réduction de façon significative du taux de mortalité maternelle et néo-natale.

Le directeur de la santé de la santé de la mère et de l’enfant, Mr Robert Franck ZANNOU a déploré que le ratio de mortalité maternelle et le taux de mortalité néo-natale demeurent malheureusement encore élevés au Bénin malgré la mise en œuvre des interventions de réduction de ces indicateurs. Cette situation s’explique par 391 décès pour 100000 naissances vivantes d’une part, et d’autre part, 30 décès pour 100000 naissances vivantes selon l’enquête démographique et de la santé 2017-2018. Il justifie ces phénomènes par le faible niveau des déterminants de l’offre et de la demande des soins.

Bien qu’une tendance baissière de la notification des décès maternels ait été observée au cours des trois dernières années passant de 49% en 2016 à 45% en 2018,le représentant du représentant résident de l’UNFPA, monsieur Cyrille AGOSSOU a fait remarquer qu’un grand défi reste à relever pour la baisse du taux de décès maternels.

 

Source: Journal la Nation  du 28 Juin 2019