Le Programme commun des Nations Unies sur le VIH/sida (ONUSIDA) a indiqué il y a quelques jours la découverte aux Pays-Bas d’un variant du VIH/sida plus virulent et plus contagieux. Selon les résultats de l’étude dans la revue en ligne Science, ce variant nommé VB s’est répandu aux Pays-Bas dans les années 1990 et 2000 avant de commencer à décliner en 2010 grâce aux programmes de détection et de traitement en cours.

Selon l’agence onusienne, les personnes atteintes par ce variant du VIH ont une charge virale du VIH plus importante. Elles sont vulnérables au développement du sida deux à trois fois plus rapidement après le diagnostic que si elles vivaient avec d’autres souches du virus. L’étude a également révélé que le variant VB détruit deux fois plus vite les globules blancs, véritable clé du système immunitaire.

Il faut noter que ce variant nouvellement identifié ne représente pas une menace majeure pour la santé publique car il reste réceptif aux traitements actuels du VIH que sont les antirétroviraux. Néanmoins, il souligne l’urgence d’accélérer les efforts pour enrayer la pandémie de VIH.

Pour rappel, le VIH reste la pandémie la plus meurtrière de notre époque. L’ONU estime que 79 millions de personnes ont été infectées par le virus, pour lequel il n’existe toujours pas de vaccin ni de traitement. Quelque 36 millions de personnes sont mortes de maladies liées au sida depuis le début de la pandémie et 1,5 million de personnes ont été nouvellement infectées par le VIH cette dernière année. Sur les 38 millions de personnes vivant avec le VIH aujourd’hui, 28 millions suivent un traitement antirétroviral salvateur, qui les maintient en vie et en bonne santé et empêche la transmission du virus.

Source:

https://news.un.org/fr/story