Le VIH reste un problème majeur de santé publique de portée mondiale, qui a entraîné jusqu’ici  36 millions de décès. Cependant, grâce à un meilleur accès à une prévention, à un diagnostic, à un traitement et à des soins efficaces, concernant aussi les infections opportunistes, l’infection à VIH est devenue une pathologie chronique qui peut être prise en charge avec l’assurance de vivre longtemps et en bonne santé.

Le dernier rapport publié par  l’ONUSIDA pour le suivi de la lutte contre le VIH SIDA révèle que le nombre actuel de personnes infectées par le virus  est d’environ 40 millions de personnes dans le monde parmi lesquels 53% de femmes et  1,8 millions d’enfants.  Au 30 Juin 2021; 28.2 millions de personnes avaient accès à la thérapie antirétrovirale tandis que 680 000 personnes sont décédées de maladies liées au sida en 2020.

On note que depuis 2010, les nouvelles infections au VIH ont diminué de 31 %, passant de 2.1 millions à 1.5 million en 2020. La mortalité liée au sida a diminué de 53 % chez les femmes et les filles et de 41% chez les hommes et les garçons depuis 2010.

Selon le rapport, Les personnes vivant avec le VIH subissent des conséquences plus graves et présentent des comorbidités plus importantes à cause de la COVID-19 que les personnes ne vivant pas avec le VIH et, à la mi-2021, la plupart n’avaient pas accès aux vaccins COVID-19. L’Afrique subsaharienne abrite les deux tiers (67 %) des personnes vivant avec le VIH. Mais les vaccins qui peuvent les protéger n’arrivent pas assez vite. En juillet 2021, moins de 3% des personnes en Afrique avaient reçu au moins une dose d’un vaccin COVID.

La pandémie  de la COVID 19 a gravement perturbé l’accès aux systèmes de santé, aux tests de dépistage et aux traitements dans de nombreux pays. En 2020, le nombre de personnes touchées par des programmes de prévention du sida a diminué de 11%. Le dépistage du sida a globalement fléchi de 22%, retardant le début des traitements dans la plupart des pays.

En 2020, les populations clés (les professionnel(le)s du sexe et leurs clients, les hommes gays et autres hommes ayant des rapports sexuels avec des hommes, les consommateurs de drogues injectables, les femmes transgenres) et leurs partenaires sexuels représentaient 65% de toutes les nouvelles infections au VIH.

Source: https://www.unaids.org/fr/resources/fact-sheet