Selon le dernier rapport publié par l’Agence internationale de l’énergie (AIE), l’Agence internationale pour les énergies renouvelables (IRENA), la Division de statistique de l’ ONU (UNDESA), la Banque mondiale et l’Organisation mondiale de la santé (OMS), l’accès à l’énergie s’est sensiblement amélioré depuis quelques années, le nombre de personnes privées d’électricité étant passé d’un milliard en 2016 (et 1,2 milliard en 2010) à environ 840 millions aujourd’hui. Le Bangladesh, l’Inde, le Kenya et le Myanmar font partie des pays qui ont le plus progressé depuis 2010. Mais faute de mesures intensifiées et pérennisées, 650 millions d’individus seront toujours privés d’électricité en 2030.

En Afrique, l’accès à l’énergie est malheureusement hétérogène dans le continent. En effet, L’Afrique du Nord et L’Afrique du Sud ont un taux d’accès supérieur à 75%. Cependant les pays de l’Afrique sub-saharienne  ont un taux d’accès qui ne dépasse pas 50% et pour certains même, ne dépasse pas 15%. Le rapport révèle que près de trois milliards de personnes n’ont toujours pas accès à des moyens de cuissons non polluants, résidant principalement en Asie et en Afrique subsaharienne. Et elles devraient être encore de 2,2 milliards en 2030, ce qui n’est pas sans impact sur la santé et l’environnement.

Le rapport révèle également que les énergies renouvelables représentent 17,5 % de la consommation totale d’énergie, contre 16,6 % en 2010. Des efforts restent à faire à ce niveau pour que les systèmes énergétiques deviennent abordables, fiables, durables et adaptés aux usages modernes.

 

Source: https://www.banquemondiale.org/fr/news/press-release

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