Réalisation de l’enquête de surveillance de deuxième génération au sein des HSH et CDI, cartographie des lieux de socialisation et estimation de taille

Le cabinet a conduit de Mai à Aout 2022, l’enquête de surveillance de deuxième génération au sein des HSH (Hommes ayant des rapports Sexuels avec d’autres Hommes) et CDI (Consommateur de Drogue Injectable), cartographie des lieux de socialisation et estimation de taille commanditée par PLAN INTERNATIONAL BENIN.
L’objectif de cette enquête était d’actualiser les indicateurs biologiques, de connaissances et comportementaux aux fins de mesure, d’évaluation, de planification et d’appréciation de l’impact des interventions menées dans le cadre de la lutte contre le VIH en direction des HSH et des CDI. De façon spécifique, l’enquête a permis de déterminer la prévalence du VIH dans la population des HSH et des CDI; de déterminer les indicateurs comportementaux et les facteurs associés au sein de la population de ces deux groupes cibles ; de mesurer la couverture des interventions de prévention et de prise en charge et les besoins non couverts au sein de ces deux populations ; d’estimer la taille de la population des HSH et des CDI et de réaliser la cartographie des lieux de socialisation de ces deux cibles.
Il s’est agi d’une étude transversale et descriptive à visée analytique, se basant sur des données quantitatives et qualitatives. Elle s’est appuyée sur l’utilisation des méthodes de surveillance comportementales et biologiques usuelles dans le cadre de la surveillance de deuxième génération du VIH selon les recommandations de l’ONUSIDA et de l’OMS. Les données quantitatives relatives aux deux populations ont été collectées à partir de la méthodologie RDS (échantillonnage déterminé par les répondants/ Respondent Driven Sampling). En ce qui concerne l’estimation de la taille, c’est la méthode Bayésienne qui a été utilisée pour déterminer les tailles respectives des deux populations.
La mission a été conduite par une équipe de consultants constituée d’un sociologue, d’un statisticien, d’un biologiste et d’une trentaine d’agents enquêteurs.

Rapport de l’UNICEF sur les conséquences du changement climatique d’ici 2050

A la veille de la Conférence des Nations Unies sur le climat, la COP27, qui aura lieu début novembre en Egypte, le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF) à travers un nouveau rapport appelle à une augmentation des fonds alloués à l’adaptation afin de protéger les plus jeunes et les plus vulnérables. Selon l’agence onusienne, 624 millions d’enfants sont confrontés à l’un des trois autres indicateurs propres aux fortes chaleurs : des épisodes caniculaires de longue durée, de forte intensité ou des températures extrêmement élevées.

Le rapport de l’UNICEF souligne que dans à peine trois décennies, même au plus faible niveau de réchauffement planétaire, estimé au mieux à un réchauffement d’1,7 degré Celsius, les 2,2 milliards d’enfants du monde entier seront inévitablement exposés de manière plus régulière aux vagues de chaleur.

« Le mercure est en train de grimper, ce qui a des effets de plus en plus graves sur les enfants », a déclaré Catherine Russell, Directrice générale de l’UNICEF. « Un enfant sur trois vit déjà dans des pays enregistrant des températures extrêmement élevées, et près d’un enfant sur quatre est exposé à des vagues de chaleur fréquentes. Or, la situation ne va cesser de s’aggraver. Au cours des trente prochaines années, de plus en plus d’enfants seront frappés par des vagues de chaleur plus longues, plus intenses et plus fréquentes, qui mettront en péril leur santé et leur bien-être ». Ces vagues de chaleur sont particulièrement néfastes pour les plus jeunes, qui sont moins à même de réguler leur température corporelle que les adultes et encourent donc plus de risques pour leur santé comme l’asthme, les affections respiratoires chroniques et les maladies cardiovasculaires. Par ailleurs, ces épisodes caniculaires ont des répercussions sur l’environnement des enfants et peuvent compromettre leur sécurité, leur nutrition et leur accès à l’eau, autant que leur éducation et leur subsistance à long terme.

Selon le rapport, un réchauffement minimal de la planète d’1,7 degré Celsius exposerait 1,6 milliard d’enfants à des vagues de chaleur de longue durée ; ce nombre atteindrait 1,9 milliard si la température augmentait de 1,9 degré d’ici à 2050. L’étude prospective révèle que les enfants vivant dans le nord de la planète, en particulier en Europe, subiront l’augmentation la plus brutale des vagues de chaleur de forte intensité, tandis que, d’ici à 2050, près de la moitié des enfants vivant en Afrique et en Asie seront continuellement exposés à des températures extrêmement élevées.

Alors que 23 pays se classent actuellement au premier rang en termes d’exposition des enfants aux températures extrêmement élevées, leur nombre passera à 33 en 2050 dans le cadre d’un scénario de faibles émissions et à 36 dans le cadre d’un scénario d’émissions très élevées. Dans les deux cas de figure, le Burkina Faso, le Mali, le Niger, le Soudan, le Tchad, l’Arabie saoudite, l’Iraq, l’Inde et le Pakistan devraient compter le plus grand nombre d’enfants touchés.

Source:
https://news.un.org/fr/story/2022/10/