Audit interne de qualité au cabinet LEADD

Mettre en place un système de Management de la qualité est une décision stratégique qui mérite d’être reconnue. Au delà de cette étape primordiale, la quête de la performance accrue oblige les entreprises certifiées en assurer la surveillance périodique. Certifié depuis plusieurs années sur la norme ISO 9001, version 20015, le Cabinet Leadership et Développement a sacrifié à la tradition en effectuant les audits internes des divers processus qui vont vivre le système le 19 janvier passé. Cette occasion a permis aux pilotes processus de se questionner sur les résultats de pilotage, de performance et d’efficacité.
Pour rappel, l’audit qualité est outil d’évaluation objective qui permet d’assurer la conformité de la mise en œuvre du système face à des critères d’audit préétablis. Un outil dont le Cabinet Leadd sait se servir pour améliorer continuellement la qualité des services produits au profits de son aimable clientèle.

Résistance aux Antimicrobiens: Quelques informations utiles

Les antimicrobiens, y compris les antibiotiques, les antiviraux, les antifongiques et les antiparasitaires, sont utilisés pour prévenir et traiter les infections chez les humains, les animaux et les plantes. La résistance aux antimicrobiens (RAM) se produit lorsque des bactéries, des virus, des champignons et des parasites modifient leurs propriétés au fil du temps, affaiblissant ou annulant complètement l’efficacité de ces médicaments.

L’utilisation excessive d’antibiotiques ces dernières années pour des infections banales signifie qu’ils deviennent moins efficaces contre les infections graves. Des personnes meurent d’infections courantes, auparavant traitables, parce que les bactéries qui les provoquent sont devenues résistantes aux traitements. Les autorités sanitaires ont récemment prévenu que la résistance aux antimicrobiens était une « pandémie cachée » qui pourrait être « plus meurtrière à long terme que le virus Corona ». On s’attend à ce qu’elle cause environ 10 millions de décès par an.

Selon le dernier rapport publié dans le Lancet, Il est estimé que jusqu’à cinq millions de personnes sont mortes en 2019 de maladies dans lesquelles la RAM a joué un rôle; en plus des 1,2 million de décès qu’elle a causés directement. La même année, le sida (syndrome de l’immunodéficience acquise) aurait causé 860 000 décès et le paludisme 640 000.

La plupart des décès dus à la RAM ont été causés par des infections des voies respiratoires inférieures, comme la pneumonie, et des infections du sang, qui peuvent entraîner une septicémie. Le SARM (Staphylococcus aureus résistant à la méthicilline) était particulièrement mortel, tandis que l’E. coli et plusieurs autres bactéries étaient également liées à des niveaux élevés de résistance aux médicaments.

À l’aide des dossiers des patients provenant des hôpitaux, d’études et d’autres sources de données, les chercheurs affirment que les jeunes enfants sont les plus exposés, environ un décès sur cinq lié à la résistance aux médicaments étant survenu chez les moins de cinq ans. On a estimé que les décès dus à la RAM étaient :

  • les plus élevés en Afrique subsaharienne et en Asie du Sud, avec 24 décès pour 100 000 habitants
  • les plus faibles dans les pays à revenu élevé, soit 13 décès pour 100 000 habitants.

En mai 2015, l’Organisation mondiale de la santé a lancé un plan mondial de lutte contre la résistance aux antimicrobiens, y compris la résistance aux antibiotiques. Il vise à accroître la sensibilisation au phénomène, à renforcer la recherche et la surveillance, à réduire les taux d’infection, à rationaliser l’utilisation des médicaments antimicrobiens et à garantir la durabilité de l’investissement dans le domaine de la lutte contre la résistance aux antimicrobiens, par le développement de nouveaux médicaments plus efficaces.

Malheureusement, le déclenchement de l’épidémie de Coronavirus a coïncidé avec une énorme augmentation de la demande d’achat d’antibiotiques ; surtout dans le monde arabe, où la sensibilisation médicale est absente et où il est facile d’obtenir ces médicaments sans peu de contrôle dans de nombreux pays.

Source:

https://www.bbc.com/afrique/monde

Rapport sur la sécurité alimentaire en Afrique

La Commission de l’Union Africaine (CUA) a publié récemment pour la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA) et l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) la dernière version mise à jour de leur rapport annuel sur l’état de la sécurité alimentaire et de la nutrition en Afrique. Ce nouveau rapport interactif montre que la crise alimentaire s’est amplifié en Afrique. En 2020, plus de 281 millions d’Africains étaient sous-alimentés, soit 46 millions de plus qu’en 2019 et même 89 millions de plus qu’en 2014, précise le rapport. Le nombre de personnes souffrant de la faim en Afrique continue d’augmenter, en raison des conflits, du changement climatique et des ralentissements économiques, notamment ceux qui sont dus à la pandémie de covid-19. Outre les 346 millions d’Africains en situation d’insécurité alimentaire grave, 452 millions sont en situation d’insécurité alimentaire modérée.

Les niveaux de la faim varient considérablement d’une sous-région à une autre. Sur le nombre total de sous-alimentés, 125 millions de personnes vivent en Afrique de l’Est (44%). Suivent l’Afrique de l’Ouest (75 millions ; 27%), l’Afrique centrale (57 millions ; 20%), l’Afrique du Nord (17 millions ; 6%) et l’Afrique australe (plus de 6 millions ; 2,4%).

Au total, l’Afrique représente plus de la moitié de l’augmentation mondiale du nombre de personnes sous-alimentées sur la période 2014-2020. En outre, l’Afrique de l’Est et l’Afrique de l’Ouest représentent 83 % de la hausse du nombre de personnes sous-alimentées à l’échelle du continent entre 2014 et 2020.

Le produit intérieur brut réel en Afrique a chuté de 2,1% en 2020, principalement en raison de la pandémie de covid-19, et de nombreux gouvernements ont rapidement élargi les mesures de protection sociale pour protéger les plus vulnérables.

Selon l’ONU et l’UA, la situation de la sécurité alimentaire est déterminée par un certain nombre de facteurs clés, qui se chevauchent souvent. Les conflits, la variabilité et les extrêmes climatiques, ainsi que les ralentissements et les fléchissements économiques sont les principaux facteurs de l’insécurité alimentaire en Afrique.

En perturbant les activités économiques et les moyens d’existence, la pandémie de covid-19 a entraîné un fléchissement économique spectaculaire en Afrique et contribué à l’aggravation de la situation de sécurité alimentaire.

Outre la faim, des millions d’Africains souffrent de carences généralisées en micronutriments, tandis que le surpoids et l’obésité sont déjà des problèmes de santé publique importants dans de nombreux pays.