Variant Delta de la COVID 19: Ce qu’il faut savoir

Hautement contagieux, le variant Delta de la COVID-19 suscite des inquiétudes dans le monde entier. Le variant Delta a été qualifié de variant préoccupant par l’OMS du fait de sa transmissibilité élevée. Dans les régions où il a été mis en évidence, il se propage rapidement d’une personne à l’autre. À la date du 10 août, le variant Delta avait été signalé dans 142 pays et l’on s’attend à ce qu’il continue à se propager.

Le variant Delta est hautement contagieux, environ deux fois plus contagieux que les variants précédents. Cependant, les mêmes précautions, à savoir éviter les lieux où il y a beaucoup de monde, garder ses distances avec autrui et porter un masque, restent efficaces contre le variant Delta.

Les vaccins contre la COVID-19 approuvés par l’OMS continuent de protéger très efficacement des maladies graves et des décès, y compris de ceux causés par le variant Delta. Lorsque c’est votre tour de vous faire vacciner, si votre vaccin comprend deux doses, il est important de recevoir ces deux doses afin de bénéficier d’une protection maximale. Les vaccins empêchent la plupart des gens de tomber malade, mais aucun vaccin n’est efficace à 100 %. Un petit nombre de personnes vaccinées peuvent être infectées par la COVID-19 ; on parle alors d’infections post-vaccinales mais ces personnes ont généralement de légers symptômes.

Il existe également le variant Delta Plus contient une nouvelle mutation de la protéine Spike dont le virus se sert pour pénétrer dans les cellules humaines. Parce qu’il est très proche du variant Delta, on l’appelle « Delta Plus » au lieu de lui attribuer une autre lettre de l’alphabet grec. À ce jour, le nombre de cas de variant Delta Plus mis en évidence est relativement faible.

Etat des lieux sur les violences faites aux femmes dans le monde

La violence à l’égard des femmes reste terriblement omniprésente et débute très tôt dans la vie d’une femme, comme le montrent de nouvelles données alarmantes publiées par l’OMS et ses partenaires. Au cours de sa vie, une femme sur trois est victime de violence physique ou sexuelle de la part d’un partenaire intime ou de violence sexuelle de la part de quelqu’un d’autre que son partenaire; soit environ 736 millions de femmes, un nombre qui est resté en grande partie inchangé au cours de la dernière décennie.

Cette violence commence tôt : une jeune femme (âgée de 15 à 24 ans) sur quatre ayant eu une relation de couple aura déjà été victime de violence de la part d’un partenaire intime lorsqu’elle atteint l’âge de 25 ans.

« La violence à l’égard des femmes est endémique dans tous les pays et toutes les cultures, causant des dommages à des millions de femmes et à leurs familles, et elle a été exacerbée par la pandémie de COVID-19 », a déclaré le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus, Directeur général de l’OMS. « Mais contrairement à la COVID-19, la violence à l’égard des femmes ne peut être stoppée par un vaccin. Nous ne pouvons la combattre que par des efforts profonds et soutenus – de la part des gouvernements, des communautés et des individus – pour changer les comportements néfastes, améliorer l’accès aux opportunités et aux services pour les femmes et les filles, et favoriser des relations saines et mutuellement respectueuses. »

La violence exercée par un partenaire intime est de loin la forme la plus répandue de violence à l’égard des femmes dans le monde (touchant environ 641 millions de personnes). Toutefois, 6 % des femmes dans le monde déclarent avoir été agressées sexuellement par quelqu’un d’autre que leur mari ou leur partenaire. Compte tenu des niveaux élevés de stigmatisation et de sous-déclaration des abus sexuels, le chiffre réel est sans doute beaucoup plus élevé.

La violence touche de manière disproportionnée les femmes vivant dans les pays à revenu faible ou à revenu intermédiaire de la tranche inférieure. On estime que 37 % des femmes vivant dans les pays les plus pauvres ont été victimes de violence physique et/ou sexuelle de la part d’un partenaire intime au cours de leur vie, la prévalence s’élevant à une sur deux dans certains de ces pays.   

Les régions de l’Océanie, de l’Asie du Sud et de l’Afrique subsaharienne ont les taux de prévalence de la violence exercée par un partenaire intime les plus élevés chez les femmes âgées de 15 à 49 ans, ces taux allant de 33 % à 51 %. Les taux les plus bas sont constatés en Europe (16-23%), en Asie centrale (18 %), en Asie de l’Est (20 %) et en Asie du Sud-Est (21 %).

Les jeunes femmes sont les plus à risque pour ce qui est de la violence récente. Parmi celles qui ont vécu une relation de couple, les taux les plus élevés (16 %) de violence conjugale au cours des 12 derniers mois sont signalés chez les jeunes femmes âgées de 15 à 24 ans.