Relecture de la loi portant protection de la santé des personnes au Bénin

Le Mardi 19 Janvier 2021, les députés on procédé à la relecture de la loi 2020-37 portant protection de la santé des personnes en République du Bénin. Plusieurs innovations ont été apportées à cette loi notamment l’assurance maladie qui devient désormais obligatoire au Bénin.

Les députés dans leur exercice de relecture de la loi 2020-37 portant protection de la santé des personnes en République du Bénin ont créé un troisième chapitre constitué de trois articles et portant sur l’assurance maladie obligatoire. L’article 16 de ce nouveau chapitre stipule que l’assurance maladie est obligatoire pour toutes les personnes qui  résident sur le territoire national. Cette assurance maladie obligatoire garantit un panier de soins dont la marge est définie par décret pris en Conseil des ministres. L’article 17 du chapitre oblige les employeurs publics ou privés à souscrire entièrement à leurs charges l’assurance maladie obligatoire pour leur personnel, ainsi que les travailleurs indépendants qui ont l’obligation d’y souscrire pour leur propre compte. L’article 18 du troisième chapitre stipule que l’assurance maladie des personnes reconnues pauvres extrêmes ou non extrêmes sont souscrites par l’État selon des modalités définies par décret pris en Conseil des ministres. Par ailleurs, l’article 8 du titre II de la loi 2020-37 portant protection de la santé des personnes en République du Bénin a été revisité. L’article 8 nouveau stipule qu’en cas de soupçon de faute médicale, le patient ou tout membre de sa famille ou la personne de confiance qu’il a désignée a le droit de porter plaintes dans la juridiction territorialement compétente. L’autorité saisie doit dans ce cas procéder à la vérification des faits et donner à la plainte la suite qui convient dans un délai de deux mois. Le titre III de la loi concerne les acteurs de la protection de la santé des personnes. Elle fixe les conditions d’exercice en clientèle privée des professions médicales. En son article 22 cette disposition de la loi stipule que les praticiens du secteur privé sont régis par le code du travail, les conventions collectives applicables au Bénin et la loi fixant les conditions d’exercice en clientèle privée des professions médicales et paramédicales en République du Bénin. L’article 59 du titre IV stipule que le ministre de la Santé est le seul habilité à faire la déclaration d’une épidémie. A cet effet, il propose au gouvernement les mesures exceptionnelles qui s’imposent, notamment le principe de mise en quarantaine systématique, la restriction de la circulation des personnes, des biens ou des choses, la fermeture des lieux publics ou privés, l’interdiction de la vente de denrée alimentaire et de boissons, l’interdiction des rites, funéraires, la confiscation des dépouilles mortelles, la confiscation de tout objet souillé susceptible de propager une épidémie. La fin de l’épidémie est déclarée par le ministre de la Santé. Les modalités de la déclaration d’épidémie et de fin d’épidémie sont coéditées par le règlement sanitaire national.

Au niveau du titre V, l’article 71 est touché. Il met en exergue les sanctions prévues en cas de violation des obligations prévues dans la loi sous réserve des dispositions du code de l’enfant, du code pénal et de toutes autres dispositions pénales. En son article 72 cette disposition de la loi stipule que tout praticien qui commet sur un patient une faute médicale qui cause des dommages à la santé d’un patient ou à sa vie est passible d’une sanction administrative ou pénale. Tout établissement de soins auquel est imputable une faute qui cause des dommages à la santé d’un patient ou à sa vie est passible d’une sanction administrative ou pénale. La responsabilité pénale est équitable selon le cas au praticien ou à l’établissement de santé publique ou privée concerné. A cet effet, les articles 72.2 et 722.3 ont été créés pour renforcer la notion de responsabilité aussi bien des praticiens que de leur centre employeur. L’Article 72.2 stipule que tout praticien qui commet sur un patient une faute médicale qui cause des dommages à la santé du patient ou à sa vie engage sa responsabilité civile. Tout établissement de soins dans lequel un patient subit un dommage du fait de soins dont il a la charge, des choses dont il a la garde, ou des personnes dont il doit répondre, engage sa responsabilité civile. La responsabilité civile en cas de dommage est partagée par le praticien et l’établissement de santé publique ou privée. L’Article 72.3 stipule que tout praticien exerçant une profession de santé doit souscrire à une assurance garantissant sa responsabilité civile. Tout établissement sanitaire public ou privé doit souscrire à une assurance garantissant sa responsabilité civile. Les modalités de garantie de ces responsabilités sont définies par décret pris en Conseil des ministres. L’article 73 stipule que toute violation des dispositions prévues aux articles 6,7,9,10,11,12,13 et 53 de la présente loi est punie d’une peine d’emprisonnement de deux mois à un an et d’une amende d’un million de FCfa ou de l’une de ces deux peines seulement. Pour rappel, c’est grâce à la touche technique du ministre de la Santé, Benjamin Hounkpatin, que les députés ont voté la loi 2020-37 portant protection de la santé des personnes en République du Bénin sous la présidence de Louis Vlavonou.

Source: Le matinal / Actu Benin

Lutte contre le paludisme grave: De nouvelles stratégies pour réduire de 75% la maladie chez les enfants

Au Bénin, le paludisme est la première cause de mortalité infantile. Il représente le quart des décès d’enfants de moins de 5 ans. Afin de réduire le taux de mortalité de 75% au moins, le Ministère de la Santé a défini une nouvelle stratégie pour lutter contre la maladie.

Il s’agit de la chimio prévention de paludisme saisonnier qui consiste en un traitement préventif du paludisme à travers la prise de médicaments. Les substances antipaludéennes desdits médicaments se concentrent dans le sang de ces enfants et après piqûre de moustiques, ils ne tombent plus malades. Il s’agit donc pour chaque enfant de recevoir sur trois jours ce médicament par mois et ce pendant quatre mois

Les départements du Nord du Bénin sont prioritaires à l’instar des pays situés dans les régions de la ceinture sahélienne comme le Burkina Faso et le Niger qui ont entamé depuis un moment cette stratégie suivant les recommandations de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS). Il y a une saison pluvieuse et une saison sèche dans le Nord du Bénin. La saison pluvieuse étant longue, c’est en cette période qu’il y a assez de moustiques et en même temps assez de maladies.

La campagne de chimio prévention en 2019 a commencé par deux zones que sont Malanville-Karimana puis Tanguiéta-Matéri-Cobly. L’année 2020, deux zones ont été ajoutées à savoir Kandi-Gogounou et Ségbana-Banikoara. Cette année a été élargie encore à deux nouvelles zones sanitaires à savoir Natitingou-Boukombé-Toucountouna et Kouandé-Kérou-Péhounco. L’objectif final est la réussite à 100% de la nouvelle stratégie

La réussite de cette campagne nécessite l’accompagnement des préfets pour que les élus locaux s’impliquent fortement dans la mise en œuvre de cette stratégie pour que les ménages ne laissent aucun enfant sans traitement. L’appropriation par la communauté de la stratégie chimio prévention de paludisme saisonnier est donc une condition sine qua non à son succès.

COVID 19: Où en sommes-nous?

Le monde entier fait face à une crise sanitaire sans précédent due à la pandémie de Covid-19. On dénombre plus de 177.071.921 cas de coronavirus à travers le monde. Devenu l’une des principales causes de mortalité dans le monde, le Covid-19 a tué plus de 3,8 millions de personnes en un an et demi. Les États-Unis sont le pays le plus endeuillé avec 600.880 morts pour 33.505.563 cas. Ils sont suivis du Brésil qui compte 493.693 morts pour 17.628.588 cas et de l’Inde, submergée par la dernière vague, qui déplore 381.903 morts pour 29.700.313 cas, un chiffre qui pourrait être largement sous-estimé, selon les experts de l’OMS.

En Afrique, le nombre de personnes contaminées est de 5.225.846 avec 137.962 décès. Le pays le plus touché actuellement est l’Afrique du Sud avec 1,832,479 personnes contaminées et 58,795 décès.

Au Bénin, nous sommes à 8,140 cas de COVID 19 avec 103 personnes décédées.

En ce qui concerne les vaccinations, Près de 1 milliard de personnes dans le monde ont reçu au moins une première dose du vaccin contre la COVID-19, ce qui correspond à 11,62 % de la population mondiale. Cette moyenne mondiale cache toutefois bien des disparités. Alors que dans certains pays, plus de la moitié de la population a été au moins partiellement vaccinée, dans d’autres, il n’y a qu’une poignée d’élus.

L’Afrique affiche le pire taux de vaccination, avec seulement 2 % de sa population ayant reçu au moins une dose et quelques pays qui n’ont pas encore commencé leur campagne. On remarque que seulement 2,87 doses pour 100 habitants ont été administrées en Afrique, alors que ce chiffre atteint 29,56 doses pour 100 habitants à l’échelle mondiale.

Selon les estimations, la majeure partie de la population adulte des économies avancées sera vaccinée d’ici à la mi-2022. Par contre, plus de 85 pays en développement, dont la majorité de l’Afrique, n’atteindront une couverture supérieure à 60 % qu’après 2023.

Audit de surveillance du Système de Management de la Qualité du cabinet LEADD

Le 28 avril 2021 s’est tenu au cabinet LEADERSHIP ET DEVELOPPEMENT, l’audit de surveillance N° 2 pour le maintien du certificat ISO 9001 Version 2015 sous la Direction de l’organisme international de certification PECB.

LEADD étant certifié à la Norme ISO 9001 Version 2015 depuis MAI 2019, elle a l’obligation de faire vérifier périodiquement la conformité de son système de Management de la Qualité aux exigences de la norme, aux exigences légales et réglementaires ainsi qu’aux procédures internes préétablies. C’est dans ce cadre que s’est tenu l’audit de surveillance au cours duquel, les différents processus du système ont été évalués.

La particularité de cet audit fut qu’il a été réalisé en ligne (en vision conférence) par un auditeur international accrédité par l’organe de certification PECB afin de respecter des gestes barrières liés à la pandémie de la COVID 19. A l’issue de cet audit, un rapport a été envoyé par PECB confirmant le renouvellement du certificat; preuve que le Cabinet LEADD continue de maintenir un système de management de la qualité conforme aux exigences de la norme.