COVID-19 et crise alimentaire: Quelle est la situation dans le monde?

Face au COVID-19, le Programme Alimentaire Mondiale (PAM) a déclaré que nous étions au bord d’une pandémie de la faim. En effet, dans le monde 135 millions de personnes sont déjà proches de la famine. Avec la crise sanitaire ce sont 130 millions de personnes supplémentaires qui pourraient être au bord de la famine d’ici la fin 2020.

Cette insécurité alimentaire grandissante n’est pas le fruit d’une baisse de la production mais bien un problème d’accès aux denrées alimentaires. Les mesures de distanciations sociales et de confinement sont venues mettre à mal les revenus de millions de personnes. Elles risquent de plonger 66 millions d’enfants supplémentaires dans l’extrême pauvreté.

Sans revenus ces familles ne peuvent plus se nourrir. Selon l’ONU, près de 370 millions d’enfants à travers 143 pays, n’ont pas eu accès au repas dont ils bénéficiaient à l’école, fragilisant alors davantage leur équilibre alimentaire.

Certains pays sont d’autant plus frappés par l’impact économique du COVID-19 en raison notamment de leur dépendance aux marchés internationaux. Alors que les échanges sont extrêmement perturbés, des pays exportateurs comme le Brésil par exemple, se retrouvent en grande difficulté. C’est le cas également de l’Egypte et de l’Algérie dont la production est essentiellement basée sur la monoculture.

Certaines régions du monde sont quant à elles déjà plongées dans un état de famine en raison des conflits qui sévissent. Il s’agit notamment du Yémen, du Soudan du Sud et de l’Afghanistan, pour qui les conséquences de l’épidémie de Coronavirus viennent aggraver la situation. La République Démocratique du Congo en proie à d’importants conflits pourrait basculer vers la famine, tout comme Haïti, le Pakistan et le Zimbabwe qui font face à une situation économique et environnementale préoccupante.

L’inquiétude est grandissante en Afrique de l’Ouest et notamment au Burkina Faso et au Niger. Alors que les conflits éclatent, l’aide humanitaire peine à accéder à certaines régions plongées dans une instabilité sécuritaire permanente. Alors que  près de la moitié de l’Afrique de l’Ouest vit de l’agriculture, la transhumance du bétail est impossible face à la fermeture des frontières et du confinement.

Dans les pays en développement, une grande partie des ménages vit de l’économie informelle. La pandémie les a alors plongé dans une extrême pauvreté car leurs sources de revenus ont été grandement fragilisées.

Source: https://www.visiondumonde.fr/actualites/

Accès à l’énergie dans le monde: quelques chiffres

Selon le dernier rapport publié par l’Agence internationale de l’énergie (AIE), l’Agence internationale pour les énergies renouvelables (IRENA), la Division de statistique de l’ ONU (UNDESA), la Banque mondiale et l’Organisation mondiale de la santé (OMS), l’accès à l’énergie s’est sensiblement amélioré depuis quelques années, le nombre de personnes privées d’électricité étant passé d’un milliard en 2016 (et 1,2 milliard en 2010) à environ 840 millions aujourd’hui. Le Bangladesh, l’Inde, le Kenya et le Myanmar font partie des pays qui ont le plus progressé depuis 2010. Mais faute de mesures intensifiées et pérennisées, 650 millions d’individus seront toujours privés d’électricité en 2030.

En Afrique, l’accès à l’énergie est malheureusement hétérogène dans le continent. En effet, L’Afrique du Nord et L’Afrique du Sud ont un taux d’accès supérieur à 75%. Cependant les pays de l’Afrique sub-saharienne  ont un taux d’accès qui ne dépasse pas 50% et pour certains même, ne dépasse pas 15%. Le rapport révèle que près de trois milliards de personnes n’ont toujours pas accès à des moyens de cuissons non polluants, résidant principalement en Asie et en Afrique subsaharienne. Et elles devraient être encore de 2,2 milliards en 2030, ce qui n’est pas sans impact sur la santé et l’environnement.

Le rapport révèle également que les énergies renouvelables représentent 17,5 % de la consommation totale d’énergie, contre 16,6 % en 2010. Des efforts restent à faire à ce niveau pour que les systèmes énergétiques deviennent abordables, fiables, durables et adaptés aux usages modernes.

 

Source: https://www.banquemondiale.org/fr/news/press-release

https://www.lemonde.fr/afrique/

 

Formation des agents de collecte dans le cadre de la mission OGEAP de Social Impact

Le lundi 12/10/2020, le cabinet LEADD a organisé une formation aux agents de collecte en prélude à la collecte de données sur l’évaluation du projet « Accès a l’électricité hors réseau » du programme MCA BENIN II. Cette formation était l’occasion d’expliquer les objectifs de la mission et de donner les directives pour une collecte de qualité. Une sensibilisation a été faite sur le système de management de la qualité et sur la nécessité de respecter les exigences du clients.

La formation a été organisée dans le respect des gestes barrières et toutes les dispositions ont été prises pour que la mission se réalise dans de bonnes conditions : distribution de masques et de gels hydro alcooliques à utiliser sur le terrain.

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