Réalisation de l’évaluation du programme d’appui aux Projets Innovants des Sociétés Civiles et Coalitions d’Acteurs (PISCCA) 2019-2020

Le cabinet LEADERSHIP ET DEVELOPPEMENT a réalisé de Septembre à Novembre 2020 pour le compte de l’Ambassade de France au Bénin, l’évaluation du programme d’appui aux Projets Innovants des Sociétés Civiles et Coalitions d’Acteurs (PISCCA) 2019-2020 d’insertion sociale et professionnelle des jeunes vulnérables au Bénin.

le programme PISCCA est orienté vers les Organisations de Sociétés Civiles qui accompagnent les populations fragiles privilégiant notamment l’insertion sociale et professionnelle des jeunes vulnérables au Bénin. Les différents projets du programme ayant été conduits à leur terme, la présente mission d’évaluation a été commandée pour apprécier le travail réalisé, inventorier les changements induits et tirer toutes les leçons pour l’optimisation des nouveaux instruments de développement de la coopération française au Bénin.

L’approche d’intervention retenue pour cette évaluation fût celle de la participation. L’ensemble des parties prenantes du programme a été sollicité pour fournir les informations pertinentes spécifiques à chaque catégorie d’acteurs. Les outils de collecte, élaborés et validés par l’ambassade, étaient articulés autour des questions évaluatives contenues dans les termes de références. Les questions ont été reformulées de manière simple et précise pour permettre aux acteurs concernés, notamment les jeunes vulnérables bénéficiaires de comprendre et de répondre. Les informations ont donc été recueillies aussi bien par la consultation documentaire que par les entretiens directs organisés avec les différents répondants retenus avec l’ambassade lors du cadrage.

Des données aussi bien quantitatives que qualitatives ont été collectées sur le terrain. Les données quantitatives ont été traitées selon les méthodes classiques (saisie, traitement des données et calcul des proportions).
En ce qui concerne les données qualitatives, saisies sous le logiciel WORD suivant un canevas proposé, elles ont ensuite été codifiées par thème principal. Ces données ont été par la suite analysées selon leur contenu (méthode d’analyse de contenu), permettant ainsi de présenter adéquatement les résultats de l’évaluation.

COVID-19 et crise alimentaire: Quelle est la situation dans le monde?

Face au COVID-19, le Programme Alimentaire Mondiale (PAM) a déclaré que nous étions au bord d’une pandémie de la faim. En effet, dans le monde 135 millions de personnes sont déjà proches de la famine. Avec la crise sanitaire ce sont 130 millions de personnes supplémentaires qui pourraient être au bord de la famine d’ici la fin 2020.

Cette insécurité alimentaire grandissante n’est pas le fruit d’une baisse de la production mais bien un problème d’accès aux denrées alimentaires. Les mesures de distanciations sociales et de confinement sont venues mettre à mal les revenus de millions de personnes. Elles risquent de plonger 66 millions d’enfants supplémentaires dans l’extrême pauvreté.

Sans revenus ces familles ne peuvent plus se nourrir. Selon l’ONU, près de 370 millions d’enfants à travers 143 pays, n’ont pas eu accès au repas dont ils bénéficiaient à l’école, fragilisant alors davantage leur équilibre alimentaire.

Certains pays sont d’autant plus frappés par l’impact économique du COVID-19 en raison notamment de leur dépendance aux marchés internationaux. Alors que les échanges sont extrêmement perturbés, des pays exportateurs comme le Brésil par exemple, se retrouvent en grande difficulté. C’est le cas également de l’Egypte et de l’Algérie dont la production est essentiellement basée sur la monoculture.

Certaines régions du monde sont quant à elles déjà plongées dans un état de famine en raison des conflits qui sévissent. Il s’agit notamment du Yémen, du Soudan du Sud et de l’Afghanistan, pour qui les conséquences de l’épidémie de Coronavirus viennent aggraver la situation. La République Démocratique du Congo en proie à d’importants conflits pourrait basculer vers la famine, tout comme Haïti, le Pakistan et le Zimbabwe qui font face à une situation économique et environnementale préoccupante.

L’inquiétude est grandissante en Afrique de l’Ouest et notamment au Burkina Faso et au Niger. Alors que les conflits éclatent, l’aide humanitaire peine à accéder à certaines régions plongées dans une instabilité sécuritaire permanente. Alors que  près de la moitié de l’Afrique de l’Ouest vit de l’agriculture, la transhumance du bétail est impossible face à la fermeture des frontières et du confinement.

Dans les pays en développement, une grande partie des ménages vit de l’économie informelle. La pandémie les a alors plongé dans une extrême pauvreté car leurs sources de revenus ont été grandement fragilisées.

Source: https://www.visiondumonde.fr/actualites/

Accès à l’énergie dans le monde: quelques chiffres

Selon le dernier rapport publié par l’Agence internationale de l’énergie (AIE), l’Agence internationale pour les énergies renouvelables (IRENA), la Division de statistique de l’ ONU (UNDESA), la Banque mondiale et l’Organisation mondiale de la santé (OMS), l’accès à l’énergie s’est sensiblement amélioré depuis quelques années, le nombre de personnes privées d’électricité étant passé d’un milliard en 2016 (et 1,2 milliard en 2010) à environ 840 millions aujourd’hui. Le Bangladesh, l’Inde, le Kenya et le Myanmar font partie des pays qui ont le plus progressé depuis 2010. Mais faute de mesures intensifiées et pérennisées, 650 millions d’individus seront toujours privés d’électricité en 2030.

En Afrique, l’accès à l’énergie est malheureusement hétérogène dans le continent. En effet, L’Afrique du Nord et L’Afrique du Sud ont un taux d’accès supérieur à 75%. Cependant les pays de l’Afrique sub-saharienne  ont un taux d’accès qui ne dépasse pas 50% et pour certains même, ne dépasse pas 15%. Le rapport révèle que près de trois milliards de personnes n’ont toujours pas accès à des moyens de cuissons non polluants, résidant principalement en Asie et en Afrique subsaharienne. Et elles devraient être encore de 2,2 milliards en 2030, ce qui n’est pas sans impact sur la santé et l’environnement.

Le rapport révèle également que les énergies renouvelables représentent 17,5 % de la consommation totale d’énergie, contre 16,6 % en 2010. Des efforts restent à faire à ce niveau pour que les systèmes énergétiques deviennent abordables, fiables, durables et adaptés aux usages modernes.

 

Source: https://www.banquemondiale.org/fr/news/press-release

https://www.lemonde.fr/afrique/

 

Formation des agents de collecte dans le cadre de la mission OGEAP de Social Impact

Le lundi 12/10/2020, le cabinet LEADD a organisé une formation aux agents de collecte en prélude à la collecte de données sur l’évaluation du projet « Accès a l’électricité hors réseau » du programme MCA BENIN II. Cette formation était l’occasion d’expliquer les objectifs de la mission et de donner les directives pour une collecte de qualité. Une sensibilisation a été faite sur le système de management de la qualité et sur la nécessité de respecter les exigences du clients.

La formation a été organisée dans le respect des gestes barrières et toutes les dispositions ont été prises pour que la mission se réalise dans de bonnes conditions : distribution de masques et de gels hydro alcooliques à utiliser sur le terrain.

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Crise sanitaire COVID 19: quels en seraient les impacts socio économiques dans le monde

La pandémie de Covid-19 et la crise économique qui en découle risquent de faire basculer dans l’extrême pauvreté entre 71 et 100 millions de personnes, selon de nouvelles estimations de la Banque mondiale. Ces projections se fondent sur deux scénarios : un scénario de base et un scénario pessimiste publiés dans des Perspectives économiques mondiales, édition de juin dernier. Le premier supposait que l’épidémie se maintiendra aux niveaux envisagés à l’époque et que l’activité reprendra plus tard dans l’année. Le second prévoyait que la crise sanitaire persistera plus longtemps, obligeant les pays à maintenir ou à réintroduire des mesures de confinement. Ce dernier scénario est de plus en plus redouté avec la reprise de la courbe de contaminations et l’annonce du retour au confinement partiel dans plusieurs pays.
Selon la Banque mondiale, la concrétisation de l’hypothèse pessimiste engendrerait la disparition des entreprises fragiles du marché. De même, les ménages vulnérables réduiraient fortement leur consommation et plusieurs pays à revenu faible et intermédiaire connaîtraient de graves tensions financières. Ainsi, la contraction de la croissance mondiale annoncée à environ 5 % en 2020 dans le scénario de base, atteindrait 8 % dans l’hypothèse pessimiste.
Une grande partie des nouveaux pauvres résideront probablement dans les villes, du fait de l’arrêt d’une grande partie de l’activité économique dans les zones urbaines qui prive plusieurs citadins déjà vulnérables de leurs moyens de subsistance. « Nos travaux indiquent que 30 % des nouveaux pauvres dans le monde vivront en milieu urbain, contre un taux de 20 % parmi ceux qui sont déjà pauvres», précise Carolina Sánchez-Páramo, directrice mondiale de la Banque mondiale pour la pauvreté. Défavorisées au départ, les zones rurales ne seront pas épargnées : elles connaîtront progressivement une détérioration des conditions de vie, y compris parmi ceux qui étaient déjà dans la pauvreté.

La directrice mondiale de la Banque mondiale pour la pauvreté préconise la mise en place de politiques et de programmes qui viennent en aide à la fois à ceux qui vivent déjà dans la pauvreté et aux nouveaux pauvres. Le recours à des mécanismes de ciblage et de mise en œuvre innovants à travers des dispositifs de filets sociaux adaptés à chacun des groupes permettra de protéger les ménages contre les répercussions de la pandémie. Ils favoriseront également une reprise économique qui intègre les travailleurs du secteur informel aussi bien dans les zones rurales qu’urbaines.

 

Source: https://lanationbenin.info/

 

Lutte contre la COVID19 au Bénin: des institutions aident le gouvernement à renforcer son dispositif

Voulant aider le gouvernement du Bénin dans le renforcement de son dispositif de riposte, trois grandes institutions que sont l’OMS, l’UNICEF et la commission de l’UEMOA ont fait des dons d’équipements et d’intrants essentiels à la lutte contre la COVID19.

Les représentants de ces institutions se sont rendus au cabinet du Ministère de la Santé pour apporter leurs contribution au dispositif de riposte du Bénin. Ces dons comprennent essentiellement:

  • des concentrateurs d’oxygène ;
  • des  Test TaqPathCOVID-19 CE-IVD RT-PCRKit,1000RXN ;
  • des centaines de milliers de  paires de gants latex ;
  • des masques de fabrication locale pour les relais communautaires ;
  • des bouteilles de gel désinfectant;
  • des combinaisons de protection;
  • des ordinateurs portatifs et des ordinateurs de bureau;
  • Une somme de 500 millions pour l’achat de kits et de masques.

Ces dons serviront à coup sur à améliorer le dispositif de riposte existant déjà.

 

Source: www.gouv.bj

 

Vivre au quotidien avec la COVID19 : quelques conseils du gouvernement béninois

Le gouvernement ne cesse de prendre les dispositions pour réduire la propagation du virus au plan national. Cependant la responsabilité individuelle et collective de chacun est pleinement engagée, d’autant plus que personne ne peut garantir la date probable de la fin de la pandémie de Covid-19.

Nous devons donc apprendre à vivre avec le mal et à adapter nos habitudes tout en respectant scrupuleusement les mesures barrières (le lavage systématique des mains à l’eau et au savon, le port du masque en tous lieux, le respect de la distance de sécurité sanitaire de 1m, …).
S’agissant de la pratique de la salutation, nous sommes invités :
– à garder vos distances tout en vous saluant,
– à éviter les poignées de mains,
– à éviter tout contact physique ou corporel.

S’agissant des interactions sociales, nous sommes invités :

– à éviter de parler à quelqu’un si son masque ne couvre pas la bouche et le nez,
– à vous tenir à bonne distance (au moins 1 mètre) les uns des autres.

L’observance stricte de ces mesures permettra de réduire la propagation du virus sur le territoire national.
Vous pouvez joindre le centre d’appel Covid-19 au Bénin au numéro 136 pour toutes informations au sujet du Coronavirus :
– Dépistage,
– Prise en charge,
– Isolement,
– Signalements,
– Questions diverses.

Les appels sont gratuits 24h sur 24,7 jours sur 7.

Source: https://www.gouv.bj/actualite

Réalisation de l’évaluation du projet « Promotion de la santé et amélioration des conditions de vie des enfants de 0 à 5 ans vivant dans les bidonvilles autour du marché Dantokpa »

LEADD a réalisé de Janvier à Juillet 2020 pour le compte de Médecins du Monde-Suisse, l’évaluation du projet « Promotion de la santé et amélioration des conditions de vie des enfants de 0 à 5 ans vivant dans les bidonvilles autour du marché Dantokpa ».
Ledit projet a été mise en œuvre de janvier 2017 à décembre 2019, dans les quartiers de Hindé, Toyoyomè, Djidjè, à Cotonou. Il s’agit d’un projet qui a pour objectif d’améliorer les conditions de vie et de santé des enfants de 0 à 5 ans. De façon spécifique, ce projet vise à renforcer les capacités des trois communautés bénéficiaires et d’améliorer les conditions de vie de leurs enfants.
Il était donc nécessaire au terme du projet, de faire une évaluation des interventions du projet afin d’en déterminer les effets sur les bénéficiaires. Cette évaluation visait principalement à analyser le fonctionnement des mécanismes communautaires de mise en œuvre des solutions identifiées lors du DCP et mis en place dans le cadre du projet ; d’identifier les dispositions/actions complémentaires à mettre en place afin de renforcer ou réorienter ces mécanismes en vue de leur pérennisation après la fin du projet et à définir les outils de mesure des indicateurs qualitatifs ainsi que les mécanismes de suivi à mettre en place pour en assurer une évaluation objective au terme du projet.
Il s’est agit d’une étude descriptive et analytique à la fois qualitative et quantitative. Les données ont été collectées auprès des bénéficiaires du projet, du partenaire local de mise en œuvre du projet et de l’équipe de Médecins du Monde.

Rapport 2020 sur la faim dans le monde

Selon le rapport annuel de l’ONU sur la sous alimentation publié lundi 13 juillet, près d’un humain sur neuf souffre de sous-alimentation chronique.
D’après les dernières estimations, la faim touchait l’an dernier environ 690 millions de personnes, soit 8,9 % de la population mondiale. Ce total représente une augmentation de 10 millions de personnes par rapport à 2018 et 60 millions par rapport à 2014.
Et si la tendance se poursuit, on estime que d’ici à 2030, ce nombre dépassera les 840 millions de personnes. Çe qui signifie clairement que l’objectif d’éradiquer la faim d’ici à 2030, établi par l’ONU en 2015, n’est pas en voie d’être atteint.
Au-delà de la sous-nutrition, le rapport souligne qu’un nombre croissant de personnes ont dû réduire la quantité et la qualité de la nourriture qu’elles consomment. Deux milliards de personnes souffrent ainsi d’insécurité alimentaire, c’est-à-dire qu’elles n’ont pas régulièrement accès à des aliments nutritifs en qualité et en quantité suffisantes.
Parmi les points d’amélioration, la prévalence du retard de croissance chez les enfants de cinq ans a reculé d’un tiers entre 2000 et 2019, avec aujourd’hui environ 21% des enfants affectés à l’échelle mondiale. Plus de 90% d’entre eux vivent en Asie ou en Afrique.
Selon le rapport, la récession mondiale due au nouveau coronavirus risque de pousser vers la faim entre 83 et 132 millions de personnes supplémentaires.Rupture des chaînes d’approvisionnement, raréfaction des aliments, augmentation des prix… Autant de facteurs qui aggravent la situation, déjà critique.

Formation du personnel sur l’audit interne du système de management de la qualité

Afin d’élargir sa liste des auditeurs internes, LEADD a initié du 23 au 26 Juin 2020 une formation des auditeurs internes. Cette formation qui avait pour thème « Les lignes directrices d’audit du système de management ISO 19011 version 2018 » et animée par madame Tatiana CAPO-CHICHI a été l’occasion pour le personnel de LEADD de renforcer ses capacités à évaluer le niveau de performance du système de management de la qualité.
Pour rappel, LEADD est certifié sur la norme ISO 9001 et demeure donc dans une logique d’amélioration continue. La présente formation en est donc une opportunité.